L’après-coup de l’histoire travaille à l’insu d’Amalia Ramanankirahina et ses installations remuent des fantômes dérangeants liés à ses origines franco malgaches.
Le temps, quand il fait irruption dans l’œuvre, s’insinue sous la forme de fantômes. Des archétypes de fantômes de toutes sortes, des fantômes noirs, fantômes de famille, fantômes animaux…
Les dernières encres virent du noir au rose, au magenta, et évoquent des tests de rorschach ouverts à l’exploration de ses fantasmes.
Fantômes malfaisants ou « bons » fantômes engagent des négociations avec les vivants. Nos contemporains sont aussi contemporains de spectres.
Ainsi s’éclaire une histoire biographique à la charnière d’une Histoire politique
© Amalia Rama / © Amalia Ramanankirahina
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